Création 1985 Spectacles de place

Roman photo, parfum d’amnésium

Le couple de comédien du Roman Photo est dans une voiture fiat, coupée en deux pour laisser voir l'intérieur. Les techniciens sont sur le côté de l'image et tiennent le cadre qui représente la scène du Roman photo
« Ce spectacle est en fait le tournage d'un roman photo sur une petite place.
Le scénario ridicule, digne des histoires d'amour à l'eau de rose, s'emballe au cours du tournage et finit dans un bain de sang.»

« L'équipe, elle, prend son travail très au sérieux et rivalise d'ingéniosités pour les effets spéciaux fabriqués à vue avec un matériel de bric et de broc. Un cadre en aluminium est censé représenter l'image prise par l'appareil photo. Les comédiens s'y installent derrière et prennent des poses, tout comme le cliché d'une photo rythmé par la voix du metteur en scène. Mais le vrai spectacle est ailleurs, il est dans les coulisses du tournage, la dextérité et les inventions poétiques des techniciens. »

En 1985 Roman Photo, parfum d'amnésium reçoit le prix du « Rail d’Or » suite au concours « le théâtre entre en gare » organisé par la SNCF et le Ministère de la Culture.

En 1989, le spectacle reçoit le prix de la critique à Santiago du Chili ainsi que le prix Florencio à Montevideo en Uruguay.

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Témoignages

« Je suit Royal de Luxe depuis leur arrivée sur Nantes. Je me rappelle très bien du 1er roman phot sur la place du commerce. Un 1er choc ! puis les parades et l'histoire de France, Peplum et enfin le géant. J'ai le souvenir d'un retour sur Nantes cour des 50 otages à 2h du matin et tombant sur une bande énergumènes découpant un bus puis sur le géant en train de dormir au pied de la tour Bretagne...
quelle magie et ce gout pour l'inattendu. Beaucoup de choses a dire mais pas la place alors MERCI ! »

Pascal - BOUVRON, France - 2 juin 2012

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Presse

« Rien ne manque à ‘Parfum d’amnésium’, ni le rythme endiablé, ni l’humour, ni bien sûr les effets spéciaux réalisés dans l’euphorie. Tourbillon de drôlerie, le spectacle fait se succéder des instantanés qui laissent une large place à tous les ingrédients d’un tournage de série B.  »

Festival de Saint-Herblain - 01/06/1988

« Attention, accrochez-vous, c’est parti ! Place au tournage roman-photo « Parfum d’amnésie », place au dithyrambique, à l’époustouflant, au spectacle grand guignol. Place tout simplement au théâtre de rue. Pour ce pseudo-tournage roman-photo, seize acteurs de choc toulousains ont investi la place Nationale. Une installation tous azimuts, un savant bric-à-brac d’accessoires sont venus s’étaler sous le regard d’abord interloqué des Dieppois. Tout y était : les traditionnels échafaudages, la table de maquillage, les projecteurs, la frime du metteur en scène, les arrivées précipitées de la chef maquilleuse, l’excitation et le rythme d’enfer d’un véritable studio de tournage. Frais branchages de circonstance, tendus au-dessus des amoureux de l’instant. Charmante roucoulade, lâchez les colombes ! Mais le roman-photo à l’eau de rose n’a qu’un temps. L’affolant amoureux subitement amnésique se déchaîne au rythme saccadé des faux déclics de l’appareil. Vent de folie extrême, drame shakespearien, avec force éclaboussures d’hémoglobine, l’homme tue son rival, l’amie d’enfance et finira par trancher la tête de sa maîtresse avant de se donner la mort dans un ultime point d’orgue. Gestes outrés, prouesses de cascadeurs, le tout sur fonds d’effets spéciaux et de divins trucages effectués par ces pseudos-techniciens du moment. Face à une telle brassée d’images fortes, on rit, on s’esclaffe tellement. « C’est gros », tellement « rouge », tellement fou et …génial. « Parfum d’amnésium » a été incontestablement le « moment choc » de ces Mitouries.  »

La Nouvelle République - Le 3/06/1988

« Lo que hace Royal de Luxe es un pequeño milagro de ingenio.  »

El País - 1991

« All around the characters, the ‘technicians’ are giving a performance of their own.  »

The evening Post - 26/02/1991

« Royal de Luxe presenta siempre espectáculos que rompen con la monotonía.  »

El Vanguardia - 23/05/1991

« Much of the enjoyment for the audience comes from watching the action outside the frame as an army of technicians rush about with the props and equipment that create the illusion of the story within the frame.  »

West Australian - 06/03/1991

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