Royal de Luxe
Personne ne sait pourquoi, mais c’est ici que la rencontre doit avoir lieu : le cheval monté par son scaphandrier (agent de liaison) a fouillé chaque recoin de la cité, discrètement. Personnifiée par une femme monstrueuse, régnant sur un équipage fourmillant, organisé du premier jusqu’à l’orchestre de la marine ( le groupe Johnny B.C. » qui en a fait sursauter plus d’un, hier, sur les coups de 11heures) pour son seul entretien, la péniche a paradé depuis deux jours et deux nuits sur les boulevards. Dans le traitement réaliste de mythes et de légendes « grandeur nature », le Royal de Luxe n’était sans doute jamais allé aussi loin. Avec ce « spectacle » en constante évolution, qui s’instruit au fur et à mesure de son développement - il faut insister là-dessus, les acteurs sont eux-mêmes lancés dans une folle aventure dont ils n’évaluent pas forcément l’issue - Le Royal de Luxe marque une étape décisive dans la recherche d’une autre forme théâtrale. A ce stade, le Royal est désormais en mesure de « faire école ».
Témoignages
« Désolée, je n'ai pas vu ce spectacle toulousain... Mais je me souviens d'un spectacle joué sous chapiteau ou grande halle, lié au Cheval avec Bartabas/Zingaro et des "monstres" mécaniques. Spectacle grandiose et surprenant pour les années 1980 ! J'aimerai en retrouver la trace. Merci de nous faire rêver. Bonne continuation créative »
Claudie Audard - Colomiers , France -28 octobre 2024